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Découvrez les 10 bonnes pratiques et les 10 pièges à éviter avant de calculer les coûts environnementaux de vos produits à l'aide de la méthodologie française.
Vous connaissez désormais l’essentiel : le cadre réglementaire qui encadre l’affichage environnemental, la méthodologie Ecobalyse qui en définit les règles, et l’impact direct que tout cela a sur l’organisation de vos données comme sur la manière dont vous communiquez auprès de vos consommateurs. Une fois ces bases posées, une question revient systématiquement : comment publier un coût environnemental fiable, conforme et compréhensible, sans commettre d’erreur ?
Pour vous aider à structurer votre démarche et à éviter les pièges les plus courants, nous avons consolidé une liste des Do’s & Don’ts incontournables.
Elle rassemble les bonnes pratiques à mettre en place dès maintenant, ainsi que les erreurs à éviter absolument pour sécuriser la publication des coûts environnementaux de vos produits, et déployer un affichage environnemental cohérent, crédible et conforme.
Un affichage fiable commence par une donnée propre, consolidée et alignée entre produit, sourcing et fournisseurs. Une source d’information unique limite les erreurs, les doublons et les divergences entre équipes.
Pour éviter les incohérences, adoptez des formats uniformes : compositions, types de procédés, localisations, flux logistiques. Cela fluidifiera les imports et la mise à jour des coûts environnementaux de vos produits.
Le coût environnemental doit toujours correspondre à la réalité du produit. Assurez-vous que les données collectées auprès des fournisseurs sont complètes, à jour et validées : matériaux, grammages, procédés, sites de production, transports…
Conservez l’origine des données (fournisseurs, bases par défaut, mesures internes), les échanges, les validations et les hypothèses utilisées. Cela vous sera indispensable en cas de vérification ou de mise à jour.
Les règles, modules et facteurs d’impact définis par l’ADEME constituent le seul cadre autorisé. Vous y conformer garantira la comparabilité et la conformité des coûts environnementaux de vos produits.
Couleurs, unités, typographie, mentions obligatoires : le cadre graphique n’est pas optionnel. Il protège la lisibilité du score et renforce votre crédibilité.
L’affichage mobilise toutes vos parties prenantes : achats, produit, qualité, RSE, juridique, communication. Vos fournisseurs doivent également comprendre ce qu’ils doivent fournir et pourquoi.
Définissez qui valide les données, qui contrôle les preuves, qui publie le score. Une gouvernance claire évitera les erreurs de dernière minute.
Un pilote sur quelques dizaines de produits vous permettra d’identifier les points de friction, les manques ou les incohérences avant un déploiement à grande échelle.
Les données mobilisées pour l’affichage serviront demain au passeport numérique des produits. Structurez vos données dès maintenant pour éviter une double charge plus tard.
Formules Excel, copier-coller, fichiers dispersés : en fonction du volume de produits pour lesquels vous souhaitez calculer le coût environnemental, la démarche peut vite devenir source d’erreurs. À l’échelle d’une collection, cela peut rapidement s'avérer incompatible avec une mise à jour régulière de vos données.
Toute information non documentée ou mal actualisée peut être considérée comme trompeuse au regard de la DPCD.
Les valeurs par défaut d’Ecobalyse sont utiles… mais seulement lorsque aucune donnée spécifique n’est disponible. Les mélanger sans distinction (ou les utiliser par facilité) augmente artificiellement le coût environnemental de vos produits et menace votre crédibilité.
Nouveau fournisseur, changement de composition, révision du transport… La moindre évolution peut impacter le coût environnemental de vos produits. Il est donc nécessaire de les mettre à jour régulièrement.
Modifier les couleurs, ajouter des icônes, styliser le visuel… même subtilement, cela revient à prendre le risque d’abîmer la lisibilité des coûts environnementaux de vos produits et la conformité de votre marque à l’article 2 de la loi Climat et Résilience.
Le coût environnemental de vos produits nécessite de la pédagogie : expliquez à vos consommateurs comment il est calculé, ce qu’il représente, et pourquoi deux produits similaires peuvent avoir des résultats différents.
Les comparaisons sont strictement encadrées. Si vous sortez de ce cadre, vos allégations peuvent être considérées comme trompeuses.
L’affichage n’est pas un simple dispositif RSE isolé. Il implique les équipes produit, qualité, achats, juridique, communication et digital. Travailler en silos ne fera qu’augmenter les risques d’erreurs, voire de non-conformité.
Contrairement aux obligations simples (comme celles liées à la loi AGEC par exemple), calculer le coût environnemental de vos produits est un exercice technique et chronophage : il mobilise de nombreuses données, plusieurs équipes et la participation de vos fournisseurs.
Le coût environnemental de vos produits évolue dans le temps. Sans maintenance régulière et contrôles périodiques, les scores calculés deviendront rapidement obsolètes.
L’affichage environnemental repose sur une donnée fiable, des processus solides et une communication maîtrisée. En appliquant ces bonnes pratiques et en évitant les pièges courants, vous renforcez la qualité et la crédibilité des coûts environnementaux que vous publiez.
Reste une question essentielle : comment calculer ces coûts à grande échelle, pour l’ensemble de vos produits, sans y passer des semaines et sans multiplier les erreurs ?
Dans le prochain article, nous passons en revue les trois approches possibles pour industrialiser le calcul du coût environnemental : leurs avantages, leurs limites et dans quel cas les utiliser.
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