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Découvrez comment communiquer sur le coût environnemental de vos produits et comment cela vous aide à éviter le greenwashing.
Au-delà du travail qu’il impose sur la qualité et l’organisation de vos données, calculer le coût environnemental de vos produits offre un avantage décisif : c’est un indicateur clair, normé et comparable, qui vous permet enfin de parler de l’impact de vos produits sans tomber dans le greenwashing.
C’est même la première étape pour sortir du greenhushing : avec ce score, vos allégations peuvent désormais être justifiées, démontrées et maîtrisées.
Mais encore faut-il en connaître les règles. Sur quels supports peut-on l’afficher ? Sous quel format ? Qu’est-ce qui devient interdit ?
En somme : comment intégrer le coût environnemental de vos produits dans vos communications sans faire de faux pas ?
C’est ce que nous allons explorer dans ce deuxième article du module « Les impacts de l’affichage environnemental pour votre marque ».
Communiquer un coût environnemental, ce n’est pas simplement “ajouter une information” dans une fiche produit. C’est intégrer à vos communications un format normé, conçu pour être compris, comparé et vérifiable, sans aucune mise en scène marketing.
Selon vos parcours, ce score peut apparaître en ligne, en boutique ou sur le packaging via un QR code. Mais ce qui compte réellement, ce n’est pas tant le support que la manière dont il est présenté : le coût environnemental doit suivre strictement le gabarit défini par l’ADEME.
Typographie, couleurs, échelle, unité… rien ne peut être ajusté ou réinterprété. Pas de nuance de vert plus “valorisante”, pas d’icône positive, pas de présentation retravaillée. Le format est verrouillé pour une raison simple : empêcher toute dérive visuelle et garantir une information neutre, comparable et transparente.
Votre enjeu n’est donc pas d’essayer de le rendre séduisant, mais de l’intégrer avec finesse dans vos parcours : suffisamment visible pour informer, suffisamment sobre pour ne pas alourdir l’expérience.
L’article 2 de la loi Climat et Résilience ajoute une nouveauté, qui risque de bouleverser vos habitudes : vous ne pouvez plus diffuser un indicateur d’impact si le coût environnemental de votre produit n’est pas présenté en même temps, au même endroit, avec la même visibilité.
Cela signifie que vous ne pouvez plus communiquer, sans afficher avant le coût environnemental les informations suivantes :
Le texte est clair : toute donnée d’impact partielle, isolée ou issue d’un calcul interne devient potentiellement trompeuse. Le coût environnemental devient le référentiel obligatoire autour duquel toutes les autres informations s’articulent.
En d’autres termes : fini les chiffres “avantageux” sortis de leur contexte, les comparaisons maisonou les calculs internes optimisés pour flatter une matière ou un procédé.
Dès lors que vous choisissez de communiquer l’impact environnemental de vos produits, vous devez communiquer, a minima, le coût environnemental selon la méthodologie de l’ADEME.
L’affichage environnemental impose une logique simple : vous souhaitez communiquer sur l’impact de vos produits ? Vous devez suivre une méthodologie normée et comparable.
Résultat : votre communication sort du domaine déclaratif pour s’ancrer dans un cadre méthodologique solide.
C’est précisément là qu’il devient un rempart contre le greenwashing. La démarche est commune à toutes les marques :
Vous ne pouvez plus “enjoliver” visuellement un score médiocre, ni l’enrober d’un storytelling qui le ferait paraître meilleur qu’il n’est.
Le score dit ce qu’il dit, et c’est précisément ce qui lui donne de la force.
Il permet aussi de légitimer vos autres messages : engagement fournisseur, choix matières, amélioration des impacts, progression d’une collection à l’autre. Vous pouvez expliquer, démontrer, contextualiser ; mais tout part d’une base rigoureuse et comparable.
Une fois intégré, le score devient un véritable outil de marque. Il aligne communication, équipes produit et RSE autour d’un référentiel commun. Il met en valeur vos progrès d’une saison à l’autre. Il montre, de manière concrète, que vos choix matières ou procédés ont un impact réel, et mesuré.
Les marques qui s’approprient tôt cette logique prennent un avantage net : elles apprennent plus vite, consolident leurs données, structurent leurs messages et gagnent en crédibilité dans un paysage saturé d’allégations vagues. Elles ne “parlent” plus d’impact : elles le démontrent.
L’affichage environnemental n’est pas un exercice de style : c’est un changement de paradigme dans la manière de parler d’impact. Un cadre qui protège, clarifie et crédibilise. Un outil qui structure vos données aussi bien que vos messages.
Et un levier stratégique qui vous permet enfin de communiquer sur l’impact sans tomber dans les écueils du greenwashing. En adoptant ce format, vous passez d’un récit d’intention à une démonstration factuelle. Et dans un marché dans lequel l’information environnementale est souvent partielle ou difficile à comparer, cette clarté devient un avantage concurrentiel.
Reste une question essentielle : maintenant que vous savez quoi communiquer, comment éviter les erreurs les plus fréquentes ? Comment rester dans les clous sans brider votre créativité ? Comment utiliser le score sans l’instrumentaliser, et sans tomber dans les pièges qui pourraient fragiliser votre crédibilité ?
C’est tout l’objet du prochain article du module : un guide clair des bonnes pratiques et faux pas à éviter pour communiquer votre affichage environnemental avec justesse, transparence… et impact.
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Vous pensiez pouvoir mettre en avant uniquement le CO₂ réduit ou l’eau économisée sur vos produits ? Cette époque est révolue. Communiquer partiellement sur votre impact, c’est fini.
Découvrez comment le coût environnemental devient désormais la porte d’entrée obligée pour parler d’impact : un format normé, impossible à réinterpréter, qui sécurise vos messages et élimine le greenwashing. Apprenez comment l’intégrer correctement dans vos parcours, ce que vous n’avez plus le droit de communiquer sans lui, et comment ce score peut renforcer votre crédibilité tout en préparant vos équipes aux futures obligations de transparence.